La musique et la danse au Maroc

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La richesse des expressions musicales et chorégraphiques au Maroc, est le reflet logique de sa longue histoire et de l’opportunité de sa position géo historique : ce pays est une mosaïque unie et multiple de peuples et de cultures, un pays qui assume sa fatalité géographique en faisant face à la convoitise des phéniciens, des Romains, des Vandales et des Byzantins avant que les arabes, d'abord repoussés, puis adoptés par les autochtones, n'y apportent le ciment spirituel de l'Islam.

Le Maroc a donc développé une sensibilité musicale particulière, enrichie par l'histoire, car sa position à la croisée des chemins, à la pointe ouest du «monde ancien», le prédisposait à avoir, «greffé» sur le substrat berbère, un cumul d’apports : le rythme africain saharien et subsaharien, les survivances rituelles gréco-romaines, et africaines, le modalisme arabe et le raffinement andalou.
Le patrimoine musical porte la marque indélébile de cette histoire mais se place également dans la continuité, dès lors que l’on considère que certaines productions plus proches de nous (au XX° siècle) en font également partie.
On peut donc aborder le patrimoine musical marocain sous un double éclairage : celui des influences historiques et celui des genres.
L’époque contemporaine a eu également une influence certaine sur les expressions musicales et chorégraphiques. Le XX° siècle, en particulier a initié l’introduction des techniques d’enregistrement et de diffusion, relayant le spectacle vivant et facilitant l’échange avec d’autres musiques sur le plan régional et mondial. Cette tendance va être renforcée par la contribution des musiciens et danseurs marocains issus de la diaspora.


Galerie: 
Mohamed Rouicha, maître de Loutar du Moyen Atlas
Orchestre de melhoun à Erfoud
Mengouchi
Hajhouj des gnawa
Said Chraibi, virtuose du luth
Haj Abdelkrim Rais, orchestre Labrihi de Fès
orchestre de Tétouan en 1990 avec Temsamani et Chekkara
Le groupe de Haj Belaid à la fin des années 1920