Instantanément, Sofia Essaïdi brise la glace. Affable, lumineuse, la jeune fille que l'on découvrait dans la Star Academy 3, parvenue en demi-finale est à présent une chanteuse et une danseuse incontestée. Retour sur les pas qui l'ont menée sur le devant de la scène.
e-taqafa : Comment êtes-vous venue à la danse et au chant ?
Sofia Essaïdi : J'ai commencé la danse dès ma prime jeunesse, à l’âge de cinq ans. Pour ce qui a trait au chant, je m'y suis tournée plus tard, j'ai le souvenir d'avoir suivi mon premier cours à seize ans. Très tôt, le monde du spectacle me fascinait.
e-taqafa : Vous maîtrisez la danse, le chant et la comédie comme les actrices américaines. Est-ce à Casablanca que vous avez appris cela ?
Sofia Essaïdi : Absolument. C'est au Maroc que j'ai pris mes cours de musique, de danse et de chant aux côtés de Jean-Daniel Vitalis, Latifa Hajjaj et Christie Caro. Ceci étant, ce sont mes parents particulièrement cinéphiles, qui m'ont transmis leur passion pour le cinéma. Je leur dois mon goût immodéré de la comédie.
e-taqafa : A l'automne 2008, vous avez incarné avec brio le rôle principal de Cléopâtre dans la comédie musicale au titre éponyme. Votre performance hors-pair était magistrale, avez-vous envie de renouer avec la scène pour un projet d'une telle envergure ?
Sofia Essaïdi : Que de souvenirs ! La merveilleuse aventure de « Cléopâtre » me donne évidemment très envie de retourner sur scène dans un grand spectacle. Mais si cela devait se réaliser, je souhaiterai que la musique soit en accord avec mes goûts musicaux.
e-taqafa : Serez-vous bientôt à l'affiche d'un long-métrage ?
Sofia Essaïdi : On pourra me retrouver cette année dans une comédie diffusée sur France 2, intitulée "Up and down", aux côtés de Claudia Tagbo. Je suis également, au plus fort de la finalisation d'autres projets qui devraient voir le jour entre 2015 et 2016. Bien sûr, Je vous en parlerai avec plaisir en temps voulu. e-taqafa : Revenez-vous souvent au Maroc ? Sofia Essaïdi : Je me sens toujours très proche du Maroc, même si cela fait aujourd'hui plus de dix ans que je vis à Paris. A ce titre, je veille à rentrer cinq fois par an afin de m'y ressourcer ou pour chanter à travers différents projets. Je me sens de plus, très soutenue par mon public marocain depuis le début de ma carrière, j’ai conscience d'avoir énormément de chance. J'y ai eu une enfance et une adolescence rêvées. Et une autre incroyable chance : avoir une famille très proche et dévouée, ainsi que de nombreux amis.
Propos recueillis par Fouzia Marouf.