M’hamid El Ghizlane a accueilli du 29 avril au 1er mai la 18ème édition du Festival international des nomades. Cette édition a mis en vedette les traditions et les spécificités de la culture nomade. Elle a aussi permis aux visiteurs de s’imprégner de la diversité culturelle de la région, à travers des activités artistiques rassemblant des artistes nationaux et internationaux.
Le festival représente une occasion favorable pour célébrer la culture et le patrimoine nomades, en offrant au public l’occasion de débattre et d’échanger autour du nomadisme, et ce, au moyen de conférences, de spectacles, d’expositions et d’ateliers thématiques. Des artistes locaux ainsi que d’autres venus de Liban, de Sénégal, de Burkina Fasso, de Ghana, ont confirmé leur présence en présentant des shows et des œuvres artistiques.
En plus des concerts musicaux, une soirée ‘magique’ de contes a rythmé les concerts. Les contes ont été animés par des conteurs internationaux à l’instar de Pascaline Granjean, Nabila El Fahmy, Salif Berthé et d’autres artistes. En outre, cette manifestation culturelle a donné la possibilité aux festivaliers de découvrir la tradition des nomades, dont entre autres la préparation du pain de sable. Dans ce sens, des ‘hommes bleus’ ont partagé avec les invités leur savoir-faire ancestral et les techniques de préparation de ce sésame dit ‘pain de sable’ ou ‘la Mella’.
Au-delà de la programmation artistique, le sport s’est également invité au rendez-vous. Des matchs de hockey sur sable et des courses impliquant les dromadaires ont eu lieu lors de cette édition. De plus, des artisans locaux ont pu étaler leurs créations artisanales dans des stands dédiés.
Toutefois, les organisateurs ont tiré la sonnette d’alarme sur le fléchissement du nombre des nomades dans la région du Drâa-Tafilalet, signalant que deux tiers de cette population se sont sédentarisés pour des raisons d’ordre climatique.