La ville d’Ait Melloul abritera du 18 au 12 mai la 15ème édition Festival international du court métrage du Souss. Une occasion pour la direction du festival de récompenser les cinéastes marocains et de leur rendre hommage pour leur engagement artistique.
La 15ème édition du Festival international du court métrage du Souss se tiendra du 8 au 12 mai dans la ville d’Aït Melloul (Agadir). Le festival vise à rendre hommage aux artistes qui ont façonné la scène culturelle et artistique amazighe, en invitant des artistes connus pour leur engagement dans la promotion du cinéma amazigh.
En effet, les organisateurs indiquent que plusieurs artistes et cinéastes seront célébrés à cette occasion, soulignant que parmi les cinéastes qui seront honorés cette année, figure le critique de cinéma marocain Mohamed Bakrim. La direction du festival estimant que ce dernier qui s’est spécialisé dans l’art du Rways a enrichi le patrimoine musical amazigh par ses œuvres, se distinguant par ces performances, notamment en termes de textes et de mélodies.
Le festival sera également un rendez-vous qui connaîtra la tenue d’un concours officiel, auquel concourront près de quarante productions cinématographiques, tous des courts métrages. En ce sens, les œuvres qui feront l’objet de la compétition officielle représentent 29 pays parmi lesquels le Maroc. Les différents types de courts métrages sont éligibles à la compétition, compte tenu de l’appel à candidatures publié sur le site web officiel du festival. Le jury évaluera les courts métrages narratifs, les courts métrages documentaires, et les courts métrages nationaux qui répondent aux critères de sélection.
La palette de prix comprend cinq catégories de récompenses à savoir le ‘Prix Souss du meilleur court métrage’, ‘le Prix Souss du meilleur documentaire’, ‘le Prix Souss du meilleur scénario’, le Prix spécial du jury’ et finalement, le ‘Prix de la critique’. En outre, le volet académique de la programmation permettra aux festivaliers d’assister à deux conférences scientifiques dédiées au cinéma et à la critique du 7ème art.