La commune urbaine de Fès, en partenariat avec ses arrondissements et la fondation «Patrimoine de la ville», a organise la 17èmeédition du festival national de l’art du Malhoun,du 20 au 28 juillet 2019 à Fès, sous le thème : « Malhoun : les perspectives d’avenir ».
L'origine du mot Malhoun en arabe الملحون désigne un poème mélodique qu'on appelle aussi qasida, issu d'une culture authentiquement marocaine qui remonte au XIIe siècle, en empruntant de manière simplifiée ses modes à la musique arabo-andalouse. La poésie marocaine s'est muée en arrivant de l'arabe classique vers la darija. Le malhoun signifie d'ailleurs ; une poésie rythmée mais qui ne respecte pas les règles de la grammaire. C'est ce qu'Ibn Khaldoun a voulu dire par « Âroud el Balad », la poésie du terroir.
Ainsi, le but de ce festival est de préserver le patrimoine culturel immatériel de la capitale spirituelle, particulièrement l’art du Malhoun, et de favoriser le rayonnement de l’art culturel et artistique marocain.
Et ce par l’organisation de plusieurs concerts et soirées artistiques animés par des troupes issues de Moulay Idriss, comme Thami Lamdhaghri, Feu Haj Ahmed Laghrabli et Said Guennoun. Mais il y a aussi des troupes qui viennent d’un peu partout du Maroc, comme la troupe Sijlmassa qui nous vient d‘Erfoud, El Assala de Meknès, Montada de Rabat, feu Abdellah Chliyah de Marrakech, ou encore Achiakh El Malhoun de Fès.
Le festival a présenté aussi une conférence autour du thème de cette édition« Malhoun et perspectives d’avenir », animée par des professionnels et des universitaires, ainsi que de nouvelles publications.