Le chef d’orchestre franco-marocain qui monte, dirigera pour la deuxième année consécutive, l’Orchestre Philarmonique du Maroc en juin 2020, pour un hommage aux 250 ans de la naissance de Beethoven.
Il est le premier chef d’orchestre marocain à diriger l’Orchestre Philarmonique du Maroc depuis sa création et il récidive l’expérience en juin prochain après avoir marqué, en octobre 2018 lors des concerts d’ouverture qui avait pour thème « Religions à l’Unisson ». « C’était la première fois que je venais dans mon pays d’origine pour faire une série de concerts » confie le chef d’orchestre né en 1985, et qui se passionne dès son plus jeune âge pour l'univers musical. A 14 ans, il entre au Conservatoire National de Région de Lyon en flûte traversière dans la classe de Michel Lavignolle, ainsi qu'en classe d'analyse, d'écriture et de musique de chambre. Il obtient en 2009 son Diplôme d'Etude Musicale en flûte traversière et rentre au conservatoire de Rueil-Malmaison dans la classe de Pascale Feuvrier en perfectionnement. Il participe à de nombreuses master classes avec Julien Beaudiment, Pascale Feuvrier, Benoît Fromanger. En 2009, il est nommé flûtiste à l'Orchestre des Sapeurs-Pompiers de Paris.
Hommage à un génie
Pour sa deuxième série de concerts, Mehdi Lougraida s’attaque au génie de Beethoven, que le monde entier célèbre cette année. L’OPM rend hommage également aux 250 ans de la naissance d’un des plus grands compositeurs de musique classique de tous les temps, et choisit le chef d’orchestre franco- marocain pour cette lourde tâche. « L’anniversaire du plus grand compositeur romantique (avec Berlioz puis Wagner évidemment) sera célébré tout au long de la saison 2020, dans le monde entier » précise Mehdi Lougraida. L’OPM ne pouvait que le célébrer à son tour, à travers le regard distinct et la vision du chef d’orchestre marocain. Un concert qui mettra en avant le génie de la forme symphonique, le chercheur et l’expérimentateur dans le cadre du Quatuor à cordes, sans omettre la puissance de son invention, dans le genre concertant : Concerto pour piano, pour violon, lieder et sonates pour piano, seul ou en dialogue avec violon, violoncelle. Le génie de Ludwig van Beethoven né en 1770, mort en 1827, accompagne et éblouit l’essor du premier romantisme, quand à Vienne se disperse l’héritage de Haydn (qui deviendra son maître fin 1792) et de Mozart, quand Schubert aussi s’intéresse mais si différemment aux genres symphonique et chambriste. Entre temps, le chef d’orchestre marocain donnera un stage de formation au Conservatoire de Paris et il dirigera un grand gala de bienfaisance le 31 mars au Théâtre Bobino de Paris, au profit de SESAM autistes de France avec la participation de la grande mezzo-soprano Karine Deshayes et plein de surprises et de guest stars attendus à cette soirée.