Ecrivaine maroco-française, Leïla Bahsaïn-Monnier est installée à Besançon, dans l’Est de la France depuis plus de 10 ans. Ses études à l’ISCAE et à l’ESSEC Paris, lui ont permis de décrocher plusieurs postes : conseillère en réinsertion, responsable de projets en ressources humaines, directrice d’une agence de communication...

Aujourd’hui, elle dirige l’association Zitoun, qu’elle a fondée au Maroc pour accompagner les femmes analphabètes, favoriser la scolarisation des enfants et intervenir auprès des populations pauvres en les aidant à créer des activités génératrices de revenus.

Malgré un parcours plutôt orienté vers le commerce et le management, Leïla Bahsaïn-Monnier a toujours voulu être écrivaine. Une idée que ses parents vont contester par crainte de voir leur fille s’élancer dans une carrière incertaine.

Pour elle, l’écriture permet de transcender le réel et d’exprimer l’ineffable. Un mouvement naturel, qu’elle va concrétiser par la publication de son premier roman « Le Ciel sous nos pas » paru en 2019 aux éditions Albin Michel.

 Ses écrits partent d’un regard inspiré de la réalité, comme dans « La Théorie des aubergines », son second roman, où elle met en avant la cuisine comme étant un outil d’insertion.

Leïla Bahsaïn-Monnier est lauréate du prix de la Nouvelle de Tanger 2011 et du Prix Méditerranée du premier roman. Son roman « Le Ciel sous nos pas » a été en lice pour le prix Cazes et le prix de la Littérature arabe.

« La Théorie des aubergines » a été présenté le jeudi 4 novembre 2021, à l’Espace Rivages à  la Fondation Hassan II pour les Marocains Résidant à l’Etranger.   

« L’écriture consiste à capter une réalité qu’on a du mal à verbaliser, j’écris pour découvrir ce qui résiste au langage »

Bibliographie :

La Théorie des Aubergines, 2021

Le Ciel sous nos pas, 2019

Nouvelles Marocaines, 2013