La 9ème édition du Festival International du Film de Femmes de Salé a été lancée le 28 septembre 2015 et se tiendra jusqu’au 3 octobre 2015. Cette année, le pays invité est la Belgique. Lors de cette édition, un hommage sera rendu à l’actrice égyptienne Salwa Khattab et l’actrice marocaine Nadia Niazi.
Les 12 longs métrages en lice pour le palmarès sont : « Aida » de Driss Mrini, Maroc; « The lesson » de Kristina Grozeva et Peter Valchanov, Bulgarie, Grèce; « Sworn virgin » de Laura Bispuri, Italie, Suisse, Allemagne, Albanie; « Sangaile » d’Alanté Kavaïté, Lituanie, France, Pays Bas; « Nahid » d’Ida Panahandeh, Iran; « Flapping in the middle of nowhere » de Diep Hoang Nguyen, Vietnam, France; « Une seconde mère » d’Anna Muylaert, Brésil; « Pauline s’arrache », d’Emilie Brisavoine, France; « Mustang » de Deniz Gamze Ergüven, Turquie, France, Allemagne; « Le garagiste » de Renée Beaulieu, Canada; « Price of love » d’Hermon Hailay, Ethiopieet; « Decor » d’Ahmed Abdallah, Egypte.
Une compétition pour les longs métrages documentaires est également ouverte pour 6 longs métrages: « 10949 Femmes » de Nassima Guessoum, France, Algérie; « Queens of Syria » de Yasmin Fedda, Jordanie, UAE, Grande-Bretagne; « Bakhta et ses filles » de Alima Arouali, France; « Aux marches du palais » de Tuong Vi Nguyen Long, France; « L'homme qui répare les femmes » de Thierry Michel et Colette Braekman, Belgiqueet « Aji-Bi » de Raja Seddiki, Maroc.
Le cinéma marocain sera à l’honneur, ainsi plusieurs longs métrages marocains seront projetés hors compétition notamment « L’orchestre des aveugles » de Mohammed Mouftakir, « L’écharpe rouge » de Mohamed El Younsi, « Pari pimenté » de Mohamed Karrat, « Le coq » de Abdellah Toukouna et « Malak » de Abdeslam Kelaï.
Parmi les activités au programme, une résidence d’écriture scénaristique est ouverte. Elle est encadrée par les scénaristes Laetitia Kugler, Reza Serkanian et Mohamed Arious. Deux ouvrages seront également présentés: « Egalité, parité, histoire inachevée » de l’écrivaine et sociologue Aicha Belarbi et « L’ensemble des œuvres » de l’écrivaine Latifa Baka.